1. Risque avéré ou suspecté de transmission aéroportée
Le masque FFP2 devient impératif face à des agents infectieux capables de rester en suspension dans l’air, notamment :
- COVID-19 : lors de soins générant des aérosols (aspiration endotrachéale, ventilation non invasive, aérosolthérapie), la Haute Autorité de Santé (HAS) et le Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) recommandent expressément le FFP2 (voir recommandations HCSP, juillet 2022).
- Tuberculose : tout soin auprès d’un résident présentant une suspicion ou une confirmation de tuberculose pulmonaire, en attendant la levée d’isolement aéroporté.
- Varicelle, rougeole sévère : si un résident est atteint, les soignants non-immunisés doivent porter un FFP2.
2. En cas de cluster ou d’épidémie
Dans un contexte d’épidémie intracétablissement (COVID-19, grippe, voire infections respiratoires non identifiées), plusieurs ARS ont recommandé le port du FFP2 pour les personnels en contact rapproché avec des personnes infectées ou suspectes, surtout si la vaccination est incomplète.
- Selon l’INRS et Santé publique France, lors des vagues épidémiques COVID-19 (Delta, Omicron), le FFP2 a réduit le risque d’infection des soignants de 53% par rapport au masque chirurgical (JAMA, 2022). Cette efficacité reste élevée pour d’autres virus aéroportés.
3. Protection des personnels vulnérables
Selon la circulaire interministérielle du 9 août 2021, les professionnels immunodéprimés, souffrant de pathologies chroniques sévères (liste à retrouver sur Ameli.fr) doivent pouvoir bénéficier de FFP2 si leur poste les expose à des contacts répétés avec des résidents potentiellement infectés.
4. Entretien des locaux et gestion des déchets infectieux
Les agents réalisant le nettoyage de chambres de résidents en isolement aéroporté, ou manipulant du linge ou des déchets issus d’une chambre en isolement, doivent eux aussi porter un FFP2.